LE DECLIN DES JUIFS DANS LE MONDE : ANALYSE D'UN OBSERVATEUR ATTENTIF DE LA SOCIETE
EXCLUSIVITE JMONDE
A PROPOS DU DECLIN
DES ORGANISATIONS COMMUNAUTAIRES JUIVES
AUX ETATS-UNIS D’AMERIQUE
Plusieurs études ont déjà été effectuées par des organisations communautaires juives, notamment états-uniennes sur le déclin démographique des Juifs dans le monde.
Ces études précisent également que malgré leur forte natalité, les juifs ultra-orthodoxes sont trop peu nombreux pour pouvoir enrayer un tant soit peu ce déclin. Jacques Attali avait donné une conférence sur ce sujet, il y a quelques années, au Fonds mondial juif. .
En réalité, les causes de ce déclin n'ont rien de spécifiquement juifs, mais les touchent de plein fouet du fait que 95 % des Juifs vivent dans des sociétés sécularisées et de leur petit nombre dans le monde, entre 13 et 17 millions. Ces causes sont la sécularisation et la modernité.
La sécurisation érode progressivement les religions, notamment juives ; tandis que la modernité, nous fait passer du particulier à l'universel, diluant ainsi nos origines ethniques, nationales... au profit de la citoyenneté d'abord nationale, puis mondiale.
La modernité influe aussi et fortement à la baisse sur la démographie. J'ai appris la semaine dernière dans une enquête journalistique, par la bouche d'une chercheure Bulgare, que son pays qui comptait 8,7 millions d'habitants en 1990, ne compte plus, depuis 2007, que 7,100 millions d'habitants ( - 1,6 millions d'habitants) et cet été, la lecture d'une étude sur les retraites et les retraités au Japon, que ce pays à perdu, 25 millions d'habitants, depuis 2005.
Par ailleurs, le constat ci-dessous des organisations juives états-uniennes n'évoque pas le problème fondamental relatif à la décroissance démographique des Juifs, sur le très long terme. Cette décroissace diminue, par conséquent les lois de probabilité des mariages endogames juifs, et à long terme, la réduction physique des organisations communautaires juives et donc leur pouvoir d'attractivité et de rayonnement culturel, intellectuel et politique pour les Juifs eux-mêmes, a fortiori pour les non-Juifs.
HAKIM ARABDIOU